Bien débuter avec Linux

Objectif:
  • Visualiser le contenu d'un fichier.
    Visualiser l'ensemble des périphériques connecté sur le bus USB.
    Sauvegarder un fichier.
    Créer un répertoire.
    Monter un support amovible sur un répertoire défini.
    Copier un fichier sur un support amovible
    Démonter un support amovible sur une distribution Linux

1 Notions de base

1.1 Bash : l'interpréteur de commandes

La console s'appuie sur un langage, appelé interpréteur de commandes. Il en existe plusieurs dans le monde UNIX mais le plus utilisé est Bash. Il est installé par défaut sur probablement toutes les distributions Linux et contient des centaines de commandes différentes.

1.2 Le prompt

Le prompt est une invite de commande. C'est le message que la console place à chaque début de ligne. Exemple :
toto@localhost ~ $
Ceci indique que le simple utilisateur (symbole $)'toto' travaille sur l'ordinateur nommé 'localhost' est qu'il est dans son répertoire personnel (symbole ~) /home/toto
root@localhost /bin #
Dans cet exemple, l'administrateur (root et symbole #) travaille dans le dossier /bin.

1.3 Sensibilité à la casse

La console est sensible à la casse (majuscule / minuscule) ! Ainsi, ls est une commande alors que LS ne veut rien dire. Idem pour l'écriture des dossiers et fichiers. La moindre faute ou espace mal placé aura des conséquences.

1.4 Écrire des chemins d'accès

Pour séparer des répertoires dans un chemin, on utilise des slashs « / », comme on le ferait pour une adresse Internet. N'utilisez donc pas les anti-slash « \ », c'est pour Windows... Exemple : /home/toto/musique.

1.5 Auto complétion des commandes

Bash peut "deviner" la fin d'un chemin ou d'une commande. Ceci s'opère par la touche tabulation. Très pratique pour accélérer la saisie de commandes ou retrouver une syntaxe ! Exemples :
  • Tapez up et appuyez sur tabulation. Bash affiche alors la liste des commandes commençant par up.
  • Tapez cd /bi puis tabulation. Bash complète la fin du chemin s'il existe, cd /bin/ en l'occurrence.
Alors n'oubliez pas que la touche "Tabulation" est votre ami!

1.6 Historique des commandes

En utilisant les flèches haut et bas, vous parcourez l'historique des commandes tapées sous votre login.

1.7 Jokers

Vous pouvez utiliser des jokers dans une commande :
  • ? représente n'importe quel caractère (a, Y, 3, @...).
  • * représente n'importe quel chaîne de caractères (un mot, une phrase...).
  • *[a]* représente une chaîne contenant la lettre a.
  • *[!a]* représente une chaîne ne contenant pas la lettre a.
  • [abc]* représente une chaîne commençant par la lettre a,b ou c.
  • [a-d]* représente une chaîne commençant par la lettre a, b, c ou d.

1.8 Symboles

Le symbole ~ est un raccourci pour votre dossier /home. Ainsi cd ~/divers vous amène dans le dossier /home/votre_login/divers.
En ajoutant une éperluette & à la fin d'une commande (konqueror & par exemple), la console vous redonne "la main" tout de suite sans attendre que l'application soit fermée. Attention à sa manipulation, les messages générés par l'application peuvent s'avérer gênants.

1.9 # et $

Dans toute la suite de cette formation, nous adopterons la convention suivante :
Les commandes qui devront être exécutées en tant que root auront un prompt # :
#commande_à_exécuter
Les commandes qui devront être exécutées en tant que simple utilisateur auront un prompt $ :
$commande_à_exécuter
Il ne faut donc pas taper $ ou #, c'est juste un rappel des privilèges.

1.10 Se loguer

1.10.1 Qui est Monsieur Root ?

Linux est un système d'exploitation multi-utilisateurs. Chaque utilisateur a son login et son mot de passe personnel, et il existe un système de gestion des droits pour les fichiers et les répertoires. Un seul utilisateur a les pleins pouvoirs : c'est Monsieur Root, aussi appelé super utilisateur ou simplement root.
Pour vous logguer, vous avez le choix entre :
  • Vous logguer en tant que root : tapez root, appuyez sur Entrée, ensuite tapez le mot de passe root que vous avez défini pendant la procédure d'installation et appuyez sur Entrée. Vous voyez alors apparaître un certain nombre de messages et enfin le prompt du root. Quand vous êtes ainsi loggué en tant que root, vous avez tous les droits sur le système.
  • Vous logguer en tant que simple utilisateur : tapez le nom d'utilisateur que vous avez défini pendant la procédure d'installation, appuyez sur Entrée, ensuite tapez le mot de passe associé à cet utilisateur et appuyez sur Entrée. Vous voyez alors apparaître un certain nombre de messages et enfin le prompt de l'utilisateur. Quand vous êtes ainsi loggué en tant que simple utilisateur, vous n'avez que des droits limités sur le système.
Rappel : l'utilisation du compte root est réservée à la modification de la configuration du système, à l'installation de packages et aux rares tâches qui nécessitent les droits de root ; pour toutes les autres tâches, il faut utiliser un compte utilisateur. En effet, l'utilisation du compte root est dangereuse: une fausse manipulation peut détruire le système... ce qui est impossible en tant que simple utilisateur !

1.11 Arrêter l'ordinateur

Pour arrêter votre machine vous utiliserez la commande poweroff ou si voulez redémarrer vous utiliserez la commande reboot. Ces deux commandes ne fonctionnent que si vous êtes l'utilisateur root.

2 Les commandes Unix

2.1 Liste des commandes de base à connaître

Ci-dessous se trouve une liste de commandes Unix de base à connaître. Vous les retrouvez aussi sur le document "les 101 commandes Debian". En règle générale si vous ne savez plus utiliser une commande faites "commande_à_exécuter –help" ou "man commande_à_exécuter" pour obtenir des informations sur l'utilisation de cette commande.
  • cat: Visualisation du contenu d'un fichier
  • cd: Retourne au répertoire utilisateur
  • cd - : Retourne au répertoire précédent
  • cd ..: Remonte d’un niveau
  • cd / : Retourne à la racine
  • chmod: Modification des droits d'accès aux fichiers et répertoires.
  • chown: Modification des utilisateurs des fichiers et répertoires.
  • cp: copie un fichier
  • df: Fournit la quantité d'espace occupé des systèmes de fichiers.
  • find: Recherche d'un fichier
  • find /usr -name " *.c " -print: Recherche tous les fichiers se terminant par ".c" dans le répertoire /usr
  • find . -type f -print | xargs grep toto: Rechercher dans le répertoire courant tous les fichiers contenant la chaîne de caractère toto.
  • grep: Recherche de chaîne dans un fichier
  • ls: liste les fichiers
  • ls –alR /: Affiche tous les fichiers d’un système
  • ls –alR / | grep doc: Affiche tous les fichiers contenant doc
  • man: Manuel des commandes
  • mkdir –p rep1/rep2/rep3: Crée un répertoire et ses sous répertoires associés
  • mkdir rep: Crée un répertoire nommé rep
  • mv: Déplace un fichier
  • pwd: Affiche l’arborescence du répertoire courant
  • rm: Supprime un fichier
  • rmdir –p rep1/rep2/rep3: Supprime le répertoire et ses sous répertoire associés
  • who: indique l'utilisateur connecté

2.2 La commande "lsusb"

lsusb est un utilitaire qui vous permet d'afficher des informations relatives aux bus USB du système et aux périphériques qui y sont connectés.

2.3 La commande système "mount"

Comme le système de fichiers Linux se concentre dans une seule arborescence de fichiers, l'accès et l'utilisation de systèmes extérieurs (disques, disquettes, cd ..) doit s'effectuer par intégration de ces systèmes de fichiers dans le système fondamental "racine". Ce mécanisme d'intégration, souple et paramétrable, s'appelle le montage. Le montage permet d'accéder à des systèmes de fichiers (filesystem), ceux-ci peuvent être des partitions locales ou distantes, des disquettes, des système USB, des cdrom, etc... Elle doit être exécutée en tant que root. Techniquement, l'opération de montage consiste à mettre en relation un fichier de périphérique situé dans le répertoire /dev (qui permet la communication physique avec les données du périphérique) avec un noeud d'insertion dans l'arborescence, appelé son point de montage .
Quelques fichiers spéciaux et les périphériques associés:
  • /dev/mem : accès direct à la mémoire centrale
  • /dev/fd0 : premier lecteur de disquettes
  • /dev/hda : disque maître sur le premier port IDE
  • /dev/hda2 : seconde partition primaire sur ce disque
  • /dev/hdb : disque esclave sur le premier port IDE
  • /dev/hdb5 : première partition logique sur ce disque
  • /dev/tty1 : première console virtuelle
  • /dev/lp0 : troisième port parallèle (imprimante)
  • /dev/sda : premier disque dur SCSI.(les clés USB sont reconnues en tant que disques SCSI)
  • /dev/sda3 : troisième partition sur ce disque
  • /dev/sdb : deuxième disque dur SCSI
  • /dev/psaux : port PS/2 (souris)
  • /dev/kdb : accès direct au clavier
  • /dev/scd0 : premier CD-ROM SCSI
  • /dev/sequencer : séquenceur de la carte son
  • /dev/hdc : disque maître sur le second port IDE
  • /dev/video0 : Acquisition vidéo
et on pourrait continuer ainsi de suite, la liste complète occuperait plusieurs pages il suffit de visualiser le résultat de la commande #ls /dev pour s'en rendre compte!
Naturellement le montage fondamental est celui du répertoire racine / du système. Celui-ci se trouve dans une partition automatiquement montée au démarrage. Ce processus est fondamental sur les systèmes de la famille UNIX, il conditionne tout accès à une ressource externe, en particulier à des ressources réseau à d'autres disques Linux

Sa syntaxe habituelle est :
#mount -t type_de_système_de_fichier -o options /dev/type_de_periphérique /mnt/répertoire_de_montage
à condition que le type de système de fichier soit supporté par le noyau et que le répertoire d'accrochage /mnt/répertoire_de_montage existe déjà.
L'argument "-t"(type) sert a spécifier le type de système de fichier, les plus courants sont:
  • ext2 (type par défaut): c'est le filesystem linux par défaut
  • msdos:
vfat:  FAT16 ou FAT32 de Win95 ou Win98
ntfs: NT4, Win2000, XP, Vista
  • ISO9660: pour les CDROM
  • nfs: (network file system) distant se trouvant sur une autre machine
  • L'argument "-o" (options), sert a spécifier les options voulues. Sans cet argument on a les options par défaut suivantes:
  • rw: lecture et écriture
  • suid: prise en compte du bits Set-UID (identifiant utilisateur) ou Set-GID (identifiant groupe) des fichiers se trouvant sur le système monté. Il s'agit d'un dispositif de sécurité essentiel qui autorise un utilisateur quelconque (par rapport à la commande) à bénéficier de droits plus étendus que les siens (souvent ceux de root), pour exécuter la commande agir sur d'autres fichiers indispensables, juste le temps et sous le contrôle de l'exécution de la commande, SANS qu'il soit nécessaire d'attribuer ces droits en permanence sur les fichiers.
  • dev: permettre l'utilisation des fichiers de périphériques.
  • exec: permet l'exécution de fichiers binaires.
Quelques exemples:
Avant de monter un support amovible vous devez l'insérer ou le connecter.
Avant de retirer le support amovible vous devez le démonter
#mount -t msdos /dev/fd0 /mnt/d7
Cette commande permet de monter le lecteur disquette identifiée par /dev/fd0 dans le répertoire /mnt/d7 avec une disquette formatée DOS.
#mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt/cdrom
Cette commande permet de monter lecteur de CDROM identifiée par /dev/cdrom dans le répertoire /mnt/ cdrom.
#mount -t nfs serv1:/partage /home/partage_serv1
Cette commande permet de monter la ressource partagée /partage du serveur distant nommé serv1 sur le répertoire d'accrochage /home/partage_serv1.
#mount -t vfat -o uid=5001,gid=5000,umask=000 /dev/hda1 /home/hdd_win
Cette commande permet de monter la partition Windows identifiée par /dev/hda1 dans le répertoire d'accrochage /home/hdd_win. L'utilisateur dont l' identifiant utilisateur (uid) est 5001 et le groupe dont l' identifiant groupe (gid) 5000, seront propriétaire d'accrochage de tous les fichiers. Lors de la création d'un fichier, celui-ci aura les droits maximum qui corresponde à un umask de 000 en notation octale. Nous verrons lors de la manipulation des fichiers les différentes valeurs d'umask.
Pour démonter ce système de fichier, il suffit de taper en root :
#umount /dev/type_de_périphérique
ou :
#umount /mnt/répertoire_de_montage
Par contre, n'importe quel utilisateur peut taper la commande mount tout court pour savoir quels sont les systèmes de fichiers montés à l'instant d'exécution de la commande.

2.4 Les fichiers /etc/fstab et /etc/mtab

Le premier processus init (exécuté au démarrage), après chargement du noyau, se charge de monter les systèmes de fichiers conformément aux spécifications du fichier /etc/fstab et effectue leur éventuel montage automatique.
En effet, ce fichier /etc/fstab constitue une véritable "table de montage". Il fait l'inventaire des divers systèmes de fichiers que le noyau Linux est susceptible de gérer, précise la façon de les monter, s'ils doivent l'être au démarrage, ou plus tard à la demande des utilisateurs etc ..
Le fichier /etc/mtab est dynamique et décrit à tout moment l'état des montages des partitions disques et des périphériques.
Structure des tables
Sur chaque ligne on trouve la description du montage d'un système, avec 6 champs :
  • nom du fichier "device"
  • chemin vers le point de montage
  • le type de fichiers : ext2 (Linux), swap, msdos, vfat (Win9x), ntfs (NT), iso9660 (Cd-rom), nfs
  • liste d'options de montage, séparés par des virgules
Liste non exaustive des options:
Async: entrées/sorties asynchrones, par exemple une copie peut être différée
atime: mettre à jour la date d'accès à chaque accès
auto: mount automatique lors d'un appel à mount -a
defaults: équivalent à rw,suid,dev,exec,auto,nouser,async
dev: interprète les fichiers device
exec: permet l'exécution de programmes
noatime: ne pas mettre à jour la date d'accès
noauto: pas de mount automatique (concerne principalement les media amovibles, une erreur en résulterait si le média n'était pas en place au moment du boot.)
nodev: ne pas interpréter les fichiers device
noexec: interdiction d'exécuter les programmes
nosuid:l es bits SetUID et SetGID ne sont pas pris en compte
nouser: seul root a la permission de faire un mount
ro: read only : accès en lecture seulement
rw: read write : accès en lecture et écriture
setuid: les bits SetUID et SetGID sont pris en compte
supermount: mount automatique quand un accès est demandé (uniquement si le kernel est compilé avec l'option kernel automounter activée, concerne principalement les média amovibles.)
sync: entrées/sorties synchrones

  • paramètre pour dump (commande de sauvegarde) Une valeur 0 signifie que le système de fichiers ne sera pas sauvegardé lors d'un dump. Une valeur 1 pour les fichiers concernés par une sauvegarde au moyen de l'utilitaire dump.
  • paramètre pour la vérification des fichiers. Il indique l'ordre dans lequel fsck (utilitaire permettant de vérifier l'intégrité d'un système de fichiers) devra vérifier les fichiers.
  • user: permission accordée aux utilisateurs ordinaires de faire un mount
Une valeur 1 signifie une priorité (c'est normalement la partition racine /).
Une valeur 2 signifie pas de priorité.
Une valeur 0 signifie pas de vérification par fsck.
    Le fichier possède autant de lignes qu'il y a de file system à monter.

    2.5 Exemple de /etc/fstab et /etc/mtab du même serveur

    Le signe "#" en début de ligne indique que la ligne sera reconnu comme une remarque

    2.5.1 /etc/fstab:

    # /etc/fstab: static file system information.
    #
    # <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass>
    proc /proc proc defaults 0 0
    /dev/hda2 / ext3 defaults,errors=remount-ro 0 1
    /dev/hda3 /home ext3 defaults 0 2
    /dev/hdb1 /home/b1 ext3 defaults 0 2
    /dev/hdc1 /home/c1 vfat defaults 0 2
    /dev/hda1 none swap sw 0 0
    /dev/hdd /media/cdrom0 iso9660 ro,user,noauto 0 0
    /dev/fd0 /media/floppy0 auto rw,user,noauto 0 0

    2.5.2 /etc/mtab:

    /dev/hda2 / ext3 rw,errors=remount-ro 0 0
    proc /proc proc rw 0 0
    devpts /dev/pts devpts rw,gid=5,mode=620 0 0
    tmpfs /dev/shm tmpfs rw 0 0
    /dev/hda3 /home ext3 rw 0 0
    /dev/hdb1 /home/b1 ext3 rw 0 0
    /dev/hdc1 /home/c1 vfat rw 0 0
    usbfs proc/bus/usb usbfs w 0 0
    On peut remarquer que les supports amovibles ne sont pas présents dans le serveur car le les système de fichier /dev/hdd et /dev/fd0 ne sont pas présent dans le fichier /etc/mtab. On peut remarquer que l'on voit apparaître une ligne de plus qui est la ligne qui va permettre la gestion des périphériques USB. Le répertoire /proc/bus/usb est le répertoire ou se trouve les fichiers permettant la gestion de ces périphériques.

    Créer un réseau local mixte Ubuntu / Windows XP

    Objectif:
    • Configurer les interfaces réseau d'une machine sous Windows XP
    • Configurer les interfaces réseau d'une machine sous Ubuntu
    • Configurer une ressource partagée sur un hôte distant sous Windows XP
    • Configurer une ressource partagée sur un hôte distant sous Ubuntu

    1 Ubuntu c'est quoi?

    Ubuntu est une distribution GNU/Linux basée sur Debian et destinée à proposer un système convivial, ergonomique, libre et gratuit y compris pour les entreprises. Initialement conçu pour tous les ordinateurs de bureau (fixe ou portable), Ubuntu propose également une version serveur et depuis peu, une version pour appareil mobile (Ubuntu Mobile) ainsi qu'une version pour netbook (Ubuntu Netbook Remix). Ubuntu possède une variante officielle, Kubuntu qui utilise le bureau KDE.

    2 Configuration des paramètres réseaux d'une machine sous ubuntu.

    2.1 Configuration de la carte réseau ethernet.

    • Allez dans « Sytème/préférences/connexions réseau »
    • Sélectionner l'onglet « Filaire »
    • Sélectionnez la carte réseau à configurer
    • Cliquez sur modifier
    • Saisissez le mot de passe administrateur de la machine, sans mémoriser l'autorisation pour des raison de sécurité.
    • Sélectionnez l'onglet «Paramètres IPv4 »
    • Complétez les différents champs conformément aux spécifications du réseau local donner par l'administrateur.
    • Cliquez sur « Appliquer ».
    • Cliquez sur « fermer ».

    2.2 Vérification

    Toute les vérifications sont réalisées en mode console. Les commandes de vérification sont similaires au commandes « MS-DOS ».
    Faites « Application/Accessoires/Terminal » pour ouvrir le mode console.

    2.2.1 Vérification de la configuration de la carte.

    La commande « ifconfig » permet de vérifier les paramètres réseaux de la carte réseau d'un hôte.
    Vous obtenez une réponse de ce type:
    ifconfig
    On peut voir sur la réponse que:
    • L'adresse IP de l'hôte « ubuntu-toto » est 192.168.101.68 avec un masque de sous réseau 255.255.255.0.
    • L'adresse MAC (physique) de la carte réseau de l'hôte « ubuntu-toto » est 00:1d:72:da:4f:79

    2.2.2 Vérification du bon fonctionnement de la carte.

    La commande « ping 127.0.0.1 -c 4» permet de vérifier le bon fonctionnement de la carte réseau quel soit connectée au réseau ou pas.
    ping 127.0.0.1
    Si le nombre de paquet perdu est égale à zéro la carte réseau fonctionne correctement.
    L'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de loopback.

    2.2.3 Vérification de la connexion entre deux hôtes.

    La vérification de la connexion entre deux hôtes comporte deux étapes

    CONTRÔLE DE LA COMMUNICATION

    avec la commande DOS « ping »
    La commande « ping @_IP_de_l_hôte_à_joindre -c 4» permet de valider la connexion entre votre machine et l'hôte l'adresse IP précédente.
    Ping @ ip
    Si le nombre de paquet perdu est égale à zéro la connexion existe.
    L'hôte qui à l'adresse 192.168.101.200 est connecté au réseau local.
    no ping @ ip
    Si le nombre de paquet reçu est égale à zéro la connexions est défectueuse.
    L'hôte qui à l'adresse 192.168.101.201 n'est pas connecté au réseau local.

    VÉRIFICATION QUE L'ADRESSE IP DE L'HÔTE DISTANT CORRESPOND BIEN À L'ADRESSE MAC DE CET HÔTE.

    avec la commande DOS « arp »
    La commande « arp -a » permet d'afficher la table comportant toutes les adresses MAC des hôtes ayant communiquer avec la machines.
    arp -a
    L'hôte dont l'adresse IP est 192.168.101.200 à pour adresse MAC 00:50:DA:40:03:6C

    2.3 Attribution d'un nom d'hôte à une machine.

    Pour éviter tout problème réseau, il convient de donner des noms d'hôtes différents pour toutes les machines du réseau. Sous Ubuntu il faut éditer le fichier « /etc/hostname ».
    • Faites « Applications/Accessoires/terminal »
    • L'affichage à la structure suivante: login@nom_d_hôtes:~$
    • Lancez la commande « sudo gedit /etc/hostname »
    • Entrez le mot de passe administrateur.
    • Modifier le nom avec l'éditeur de texte.
    • Enregistrez et quittez l'éditeur de texte.
    • Fermer le terminal.
    • Puis relancer le terminal, pour vérifier si le changement souhaité à bien été réaliser.
    • L'affichage devra avoir la structure suivante: login@nouveau_nom_d_hôtes:~$

    2.4 Partage d'une ressource.

    Le partage d'une ressources peut représenter une faille de sécurité sur votre réseau local. Il est donc conseillé de réaliser des partages de ressources qu'avec l'accord de l'administrateur du réseau.
    Tout l'intérêt d'installer un réseau réside dans le fait de pouvoir partager ses fichiers entre les différents hôtes. Pour partager un dossier:
    • Faites « Raccourcis/Dossier personnel ».
    • Faites un clic droit sur un dossier et cliquez sur « propriétés »
    • Cliquez sur l'onglet « partage »
    • Cochez la case « partager ce dossier». Donnez un nom de partage ou accepté celui proposé par « Pingouin »
    Vous pouvez autoriser ou non d'autre utilisateur à modifier les fichiers sur cette machine
    Une fois le dossier partagé, il est accessible aux autres hôtes du réseau local. Vous devrez donner le « loguin » et « le mot de passe » de l'utilisateur qui a créé le dossier partagé pour y pouvoir y accéder.
    Lors du premier partage vous devrez installer le « service partage » car celui est une option sous Ubuntu. Vous avez besoin d'une connexion internet pour réaliser cette étape.

    2.5 Connexion d'un hôte à un lecteur virtuel

    • Faites « Raccourcis/Se connecter à un serveur».
    • Sélectionnez comme type de service « Partage Windows ».
    • Précisez l'adresse IP de l'hôte à joindre dans la rubrique « serveur ».
    • Spécifiez le nom de la ressource partagée dans le champ « Dossier »
    Il est possible de spécifier le nom d'utilisateur qui à la permission de se connecter à la ressource.

    3 Manipulation

    3.1 Schéma.

    schema

    3.2 Cahier des charges

    Le câblage de la manipulation n'est pas à réaliser.
    La machine DELL Optiplex 740 est reliée à machine Compaq Evo par un câble croisé.
    Le serveur DHCP à pour adresse IP 192.168.102.5 et Mac 00:80:54F:F7:01:3C. Les cartes réseau de la marque 3Com ayant une adresse IP configurer en DHCP auront pour adresse réseau 192.168.102.0/24. Voici les plages d'adresses attribuées par ce serveur:
    • 192.168.101.102 ≤ @IP de la machine Compaq Evo ≤ 192.168.102.112
    • 192.168.101.202 ≤ @IP de la machine DELL Optiplex 740 ≤ 192.168.102.212
    Configuration du serveur
    • Le serveur Compaq Evo comporte une image de Windows XP.
    • La configuration IP de la carte réseau Intel Pro sera de 172.16.0.1/16
    • La configuration IP de la carte réseau 3Com sera faite de façon dynamique
    • Nom ordinateur: serv-X (X représente le numéro de poste)
    • Ressource partagée: c:\Mes document\serv-X avec autorisation de modification.
    Configuration des stations clientes
    • La station DELL Optiplex 740 comporte une image d'Ubuntu 9.04.
    • La configuration IP de la carte réseau Broadcom sera de 172.16.0.2/16
    • La configuration IP de la carte réseau 3Com sera faite de façon dynamique
    • Nom ordinateur: mrimX (X représente le numéro de poste)
    • Ressource partagée: /home/ubuntu/mrimX sans autorisation de modification.
    • Loguin: ubuntu
    • mot de passe: ubuntu

    Qu'est ce que la certification des compétences technologique ?


    Qu'est ce que la certification ?

    La certification est une procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite qu'un produit, unservice, une organisation, un système qualitéd'entreprise ou un personnel est conforme à des exigences spécifiées.



    Intéressant nous a la certification personnel, plus précisément dans le domaine IT.
    une certification est un diplôme ou attestation délivrer par le constructeur de la technologie attestant que vous maîtriser le produit.
    exemple : Une certification MCSA (Micorosoft Certified Solution Associate) Windows Server 2012, est une attestation ou diplôme délivrer par Microsoft attestant que vous maîtriserWindows Server 2012.

    Pourquoi se Certifier ?
    Les certifications offrent un point de repère pour les recruteurs. Dans le monde de l'entreprise, elles reflètent le niveau de compétences et de maîtrise d'un candidat sur un système d'exploitation, un langage informatique, un système de gestion de bases de données, ... .

    Une certification est certes bien souvent un plus sur le CV du candidat mais constitue également un label de qualité pour les sociétés de services ou les constructeurs. Pour ces derniers, il est en effet primordial de disposer d'un certain nombre de salariés " certifiés " afin de pouvoir installer, développer ou encore maintenir une technologie dans les entreprises clientes. Les certifications sont donc très recherchées et appréciées par les recruteurs.
    De plus, certains éditeurs indiquent sur leur site internet les noms des certifiés.


    Comment se certifier ?
    Le processus de certification est une évaluation sous forme d'examen, généralement passer online, dans un centre de certification agréé.
    Pour passer l'examen de certification, Il suffit de se présenter au centre de certification agréé le plus proche vous pour passer votre teste.
    Une fois l'examen réussi, vous recevrez votre Certification par voix postale de la par du constructeur (Microsoft, Oracle, Cisco, ect..).

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